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Comment se remettre de la perte d’un conjoint ?

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Ésaïe 43 : 18 -19 (LSG) : « Ne pensez plus aux événements passés, Et ne considérez plus ce qui est ancien. Voici, je vais faire une chose nouvelle, sur le point d’arriver : Ne la connaîtrez-vous pas ? Je mettrai un chemin dans le désert, Et des fleuves dans la solitude. »

La perte d’un conjoint est une épreuve très douloureuse. Je peux sans contestation affirmer que c’est l’une des plus douloureuses dans la vie d’une personne. Entre sentiment de solitude, de tristesse, d’amertume et de désespoir, il est difficile de se remettre d’un tel deuil.

A partir des Saintes Ecritures, je te dis comment surmonter le deuil de son conjoint ou de sa conjointe.

Sortir du déni

Romains 8 : 28 (LSG) : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein. »

Face à la mort de son conjoint, il est parfois dur d’admettre la réalité. On a du mal à y croire et on finit par sombrer dans le déni. Le déni est un refus inconscient d’admettre une réalité insupportable. C’est se mentir à soi-même, se convaincre que la réalité n’est pas vraie.

Bien que la réalité soit dure, il faut que tu l’acceptes. Ne pas pleurer, ne pas parler de cette séparation t’emprisonne. Parle, pleure, crie s’il le faut. Libère-toi, libère la douleur qui étreint ton âme. Lorsque tu ne parles pas, tu ne peux pas progresser. Lorsque tu refuses la réalité, tu te fermes à la guérison.

Reconnaître la douleur et accepter la réalité du deuil ne signifie pas oublier l’être aimé, mais c’est reconnaître la réalité de la perte pour avancer avec Dieu.

Ecclésiaste 3 : 4 (LSG) : « un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser. »

Comprendre que Dieu est proche de toi

Psaumes 34 : 19 (LSG) : « L’Éternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, Et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement. »

Dans ces moments, on croit Dieu loin ou même absent de nous. Mais tu dois comprendre que Dieu est plus proche de toi que ton vêtement. Il ressent ce que tu sens, Il n’est pas insensible à ta peine. Il ne minimise pas non plus ta douleur.

Dieu garantit d’être un soutien constant pour tous ceux qui pleurent, qui sont affligés. Dans les moments de deuil, la douleur et le chagrin peuvent créer en nous une certaine incrédulité. On se pose des questions, au nombre desquelles : « Où es-Tu Seigneur pour que ceci m’arrive ? » ; « Ne vois-Tu pas ma peine ? »

Cependant, sache que Dieu est là, avec toi, en toi. Réfugie-toi dans Sa présence. Tu trouveras dans Ses bras un réconfort certain qui t’apaisera.

Trouver refuge dans la prière

Philippiens 4 : 6-7 (LSG) : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

Dans les moments de grande tristesse, la prière est une source de consolation et de guérison. Elle te permet de te décharger sur Dieu, de Lui exprimer ton chagrin et de recevoir Sa paix.

Que ce soit par des mots, des larmes, des cris, des murmures, parle à Dieu. Avec assurance et confiance, approche-toi de Dieu, comme un enfant qui a besoin de la consolation et de la tendresse de son père.

Il est vrai que lors de tels évènements, on reçoit la visite de nombreuses personnes : proches, parents, amis, collègues, etc. Certaines parmi elles, bienveillantes et avenantes, vous parlent avec amour. D’autres vous accusent et vous accablent par leurs propos.

Si tu restes loin de la présence de Dieu, tu supporteras difficilement ce temps de deuil. Tu risques même de ne pas te remettre de sitôt et le pire pourrait survenir. Une trop grande tristesse peut ouvrir des portes à l’esprit de mort. Des femmes ont été emportées par le chagrin et la dépression après le décès de leur conjoint.

Donc, je prie pour toi qui passe par de tels moments, alors que tu me lis, que l’Esprit te console et te donne la force de te relerver au nom de Jésus.

Reprendre les cultes

Psaumes 133 : 1 (LSG) : « […] Voici, oh ! Qu’il est agréable, qu’il est doux Pour des frères de demeurer ensemble ! »

La présence de Dieu est la plus importante, mais il ne faut pas exclure celle de ton assemblée. Ne reste pas seul(e), loin de tous. L’isolement peut accroitre la douleur du deuil. Reprends les cultes, les temps d’édification, les études bibliques, les causeries-débats, les retraites spirituelles, les concerts de louange, etc.

Reprends même ton service. Cela va t’occuper sainement et t’éviter de trop penser au deuil et son corollaire.

La présence de tes frères et sœurs en Christ, vos échanges, vos rires, vos partages, pourraient réduire le poids de la perte et de ta peine. Dans l’assemblée des saints, l’atmosphère diffère. Celle-ci est capable de transformer la tienne et te transporter dans une atmosphère de joie et de gloire.

Matthieu 11 : 28 (LSG) : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. »

Qu’on ne se mente pas, surmonter la perte d’un conjoint est un processus douloureux, un exercice difficile. Cependant, Jésus te rassure de Sa présence. Il est prêt à te guérir et redonner une nouvelle direction à ta vie. Ne maudis pas Dieu, compte sur la force de Son Saint-Esprit pour pouvoir tenir et guérir.

Psaumes 46 : 2-3 (LSG) : « Dieu est pour nous un refuge et un appui, Un secours qui ne manque jamais dans la détresse. C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, Et que les montagnes chancellent au cœur des mers. »


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