Bien des chrétiens s’estiment encore pécheurs après avoir reçu Christ dans leur vie. Ils ne comprennent pas à quel point ils sont aimés et désirés par Dieu le Père.
La majorité des chrétiens connaissent Jean 3.16 : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu’Il a donné Son Fils unique, afin que qui croit en Lui, ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle ».
Mais Son amour nous surpasse, nous dépasse et n’est pas ce que nous pensons humainement. Bien souvent, nous représentons Son amour en accord ou en opposition avec l’amour de notre père (ou du père que vous êtes si vous êtes un homme), mais encore une fois, il n’en est rien. Son amour est extravagant, indescriptible, merveilleux, pur, parfait, etc. Je pourrais utiliser tous les adjectifs qualificatifs possibles, cela ne suffirait pas. Mais l’exemple proposé aujourd’hui, lui en est flagrant. Il expose le plein amour de Dieu pour vous, pour moi, pour nous.
Il n’y aura rien ni de doctrinal ni de théologique dans cet article, mais simplement une réalité profonde de l’amour de Dieu le Père que je vous invite à partager avec ceux et celles qui ont besoin de connaître la base de leur identité en Christ, en Dieu.
Parlons de la parabole du fils prodigue. Oui, tout le monde connaît cette parabole, mais elle représente réellement la manière dont Papa Céleste vous aime. Nous irons donc au travers de cette parabole par section.
Luc 15.11-16:
Puis il poursuivit: un homme avait deux fils. Le plus jeune lui dit: « Mon père, donne-moi ma part d’héritage, celle qui doit me revenir. »
Et le père fit le partage de ses biens entre ses fils. Quelques jours plus tard, le cadet vendit tout ce qu’il avait reçu et s’en alla dans un pays lointain. Là, il gaspilla sa fortune en menant grande vie. Quand il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays-là et il commença à manquer du nécessaire. Alors il alla se faire embaucher par l’un des propriétaires de la contrée. Celui-ci l’envoya dans les champs garder les porcs. Le jeune homme aurait bien voulu apaiser sa faim avec les caroubes que mangeaient les bêtes, mais personne ne lui en donnait.
Traduction:
Un jeune adulte avait le désir d’avoir sa propre vie, d’accomplir ses rêves « à lui », il va voir son père et lui: « OK, je suis assez grand, affranchis-moi désormais, que je puisse faire comme bon me semble. Tu m’as assez éduqué, maintenant, laisse-moi vivre ma vie ».
Nous sommes quasiment tous passés par ici avec nos propres parents… Faire comme nous voulions parce que nous étions « grands », nous affranchir du joug parental (je ne dirai pas paternel, car certaines personnes n’ont pas eu de père). Nous avons bien souvent fait la même chose avec Dieu… Lui disant « bon je connais ce que tu vas me dire, mais je sais mieux que toi ce qui est bon pour moi. Tu es trop restrictif, je ne veux pas être enfermé et je sais mieux que quiconque de quoi j’ai besoin pour réussir. Alors, excuse-moi Dieu ! »
Comment Dieu Se sent-Il à ce moment-là d’après vous ? …Continuons…
Ce jeune homme vit ses propres expériences selon sa connaissance limitée (cela ne vous rappelle-t-il pas quelqu’un ? Oui bien sûr, vous et moi…), il n’a rien à manger, il désire même manger ce que les porcs mangent (pensez-y là, de la nourriture à porc).
Luc 15.17- 19 : Alors, il se mit à réfléchir sur lui-même et se dit: « Tous les ouvriers de mon père peuvent manger autant qu’ils veulent, alors que moi, je suis ici à mourir de faim! 18 Je vais me mettre en route, j’irai trouver mon père et je lui dirai: mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi. 19 Je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils. Accepte-moi comme l’un de tes ouvriers. »
Moment profond de réflexion et d’humilité.
1. Il a eu une introspection personnelle.
2. Viennent la conséquence et l’acceptation de la sanction paternelle à venir.
3. Conclusion de sa réflexion: je suis prêt à être un simple ouvrier.
La plupart d’entre nous revient à la maison de Papa parce que nous nous retrouvons devant un trouble terrible (peur, perte, maladie, décès, crime, ancienne vie ou autre). Nous savons naturellement que Dieu est amour (tout le monde nous le dit et encore plus à l’époque de Noël et Pâques), mais en avons-nous réellement, profondément et intrinsèquement conscience ?
Voici la partie que je préfère…
Luc 15.20: « Il se mit donc en route pour se rendre chez son père. Comme il se trouvait encore à une bonne distance de la maison, son père l’aperçut et fut pris d’une profonde pitié pour lui. Il courut à la rencontre de son fils, se jeta à son cou et l’embrassa longuement. »
Vous devez visualiser la scène dans son exactitude ici. Afin que vous, lecteur, lectrice, vous saisissiez mieux, laissez-moi remplacer « il » du jeune homme par vous…
Vous vous mettez donc en route pour vous rendre chez votre Père (Dieu, en acceptant Christ, après TOUT ce que vous avez fait, avec TOUS vos péchés en guise de bagages). Comme vous vous trouvez encore à une bonne distance de la maison, votre Père (Dieu) vous aperçoit et est pris d’une profonde pitié (compassion, qui porte à participer aux souffrances de quelqu’un). Il court à votre rencontre (STOP FAISONS UNE PAUSE… Réalisez deux minutes… DIEU court à votre rencontre, Il vient au-devant de vous, Il se dirige en courant dans votre direction), Il se jette à votre cou et vous embrasse longuement.
Imaginez-vous Dieu le Père se jeter à votre cou ? Nous pouvons l’imaginer concernant notre chéri(e) ou un parent que nous affectionnons particulièrement, mais Dieu ? Celui qui est assis sur Son grand et magnifique Trône ? Oui, Il en descend et court vers vous, Se jette à votre cou (pour vous faire un câlin). Également, « embrasser longuement » ne signifie pas « sur la durée », mais en répétition comme une mère le fait souvent avec un enfant ou l’inverse… Il vous couvre de baisers de joie. Pourquoi ? Parce qu’Il vous a retrouvé.
Luc 15.21-24 : « Le fils lui dit: « Mon père, j’ai péché contre Dieu et contre toi, je ne mérite plus d’être considéré comme ton fils … » Mais le père dit à ses serviteurs: « Allez vite chercher un habit, le meilleur que vous trouverez, et mettez-le-lui; passez-lui une bague au doigt et chaussez-le de sandales. Amenez le veau que nous avons engraissé et tuez-le. Nous allons faire un grand festin et nous réjouir, car voici, mon fils était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et je l’ai retrouvé. » Et ils commencèrent à festoyer dans la joie. »
Le fils est confus et s’excuse du désagrément causé (bon fils !) et je sais que vous aussi l’avez fait, vous avez demandé pardon. Mais comprenons une chose importante ici… Le Père ne le condamne pas… Bien au contraire, il lui offre des signes très symboliques dans le Royaume des cieux :
– L’habit: ici, techniquement, c’est une robe, une sorte de tunique (c’est ainsi que les hommes s’habillaient). Le Père vous a revêtu d’un nouvel habit: une nouvelle couverture, celle du Père céleste;
– La bague: l’alliance d’une promesse qui ne faillira jamais, une nouvelle alliance sous un amour s’appelant la grâce. Parce qu’Il est tellement heureux de vous avoir retrouvé qu’Il veut le sceller par ce qui ne peut être brisé: l’alliance;
– Les sandales: seuls les membres d’une famille avaient des sandales, pas les esclaves. Elles sont aussi le zèle de découvrir cet amour extravagant et de le partager aux autres;
– Le festin: cela passe par un… sacrifice: JÉSUS. L’acte ultime comme preuve de Son amour pour vous;
– La déclaration: un père dans la Parole de Dieu déclarait les choses publiquement devant « sa maison » afin de faire savoir une information officielle à tous. Vous étiez mort, et êtes revenu à la vie; perdu, et IL vous a retrouvé.
Comment un Dieu si grand et si bon pourrait encore vous voir comme pécheur après cela ? Comment pourrait-Il vous condamner sachant qu’Il est descendu de Son Trône pour vous embrasser ? Cela est impossible et contradictoire à Sa Parole.
Alors pourquoi vous voyez-vous encore comme pécheur ? Oui, vous péchez (et vous continuerez malheureusement), mais cela n’est PLUS votre identité. Vous êtes: retrouvé, pardonné, sanctifié, scellé dans une alliance qui ne faillit pas.
CECI EST VOTRE IDENTITÉ EN CHRIST.
Prions ensemble, lisez ceci à haute voix :
« Mon Dieu, devant Toi je viens maintenant et Te demande pardon. Tu es venu vers moi et m’a aimé le premier. Tu m’as revêtu de Ton amour en descendant de Ton grand Trône, tu as couru vers moi, m’a couvert de baiser, m’a donné un nouveau nom « Ton enfant », je suis Ton enfant et pour sceller tout cela, Tu as sacrifié Ton Fils pour moi. Seigneur, je Te demande pardon, car pendant tout ce temps je me déclarais pécheur alors que j’ai déjà accepté Jésus dans ma vie, pardonne-moi. Mon Dieu, mon Papa, fais-moi découvrir Ton amour pour moi, apprends-moi qui je suis en toi, en Christ. Tu as déjà renouvelé mon identité, mais dans le précieux nom de Ton Fils Jésus, renouvelle mes pensées, restaure mon âme, guérie-la de ses blessures afin que je puisse me connaître comme TU me connais, que je me vois comme TU me vois, que je puisse m’aimer d’un amour saint, juste et pur.
Je Te remercie Seigneur d’avoir donné Ta vie pour moi, de m’avoir donné un Père juste, parfait et fidèle en tout point par Ton saint sacrifice.
Dans le nom de Jésus, je prie,
Amen »
Note: cet article a été écrit au masculin, dans un sens général. Mais sachez mes frères et sœurs que vous êtes tellement aimés par Christ, par Dieu le Père et le Saint-Esprit. Si vous connaissez quelqu’un de lire ceci aujourd’hui, partagez-le lui.
Avec amour et bénédictions.