1. Se laisser consoler.
Le fait de vivre de grandes afflictions nous amène souvent à repousser les exhortations venant des personnes qui n’ont pas été éprouvées autant que nous. Nous avons le sentiment, sans doute légitime, de n’être compris que par ceux qui ont vécu des épreuves similaires. Ainsi, les autres, moins éprouvés, sont considérés comme n’étant pas assez qualifiés pour percevoir notre souffrance et nous apporter le soutien moral adéquat.
L’une des épreuves les plus difficiles dans la vie est la disparition d’un être cher ou d’un proche. Quand cela se produit, nous sommes dévastés et ne pensons pas pouvoir nous en remettre. Nous nous sentons tellement incompris, surtout lorsqu’on s’aperçoit que ceux qui essaient de nous soutenir n’ont pas forcément connu la même épreuve. Et sans le vouloir on repousse leur aide, on se replie sur soi.
Vivre une épreuve nous change, c’est sûr. Elle (l’épreuve) nous donne une autre vision ou perspective de la vie; Elle nous donne un avantage certain pour comprendre ceux qui ont vécu ou qui seront amenés à vivre les mêmes réalités. Cependant, douter de la sincérité de ceux qui essaient de nous aider, douter de leur capacité à percevoir notre douleur juste parce qu’ils n’ont pas vécu la même chose est assez réducteur.
Le fait est que celui qui est affligé est complètement bouleversé, confus, en proie au doute et aux questions sans réponses. Il est tout sauf lucide. Et dans cet état de fait, il a nécessairement besoin d’aide, besoin d’un regard extérieur lucide pour l’encourager et lui permettre de garder espoir.
Voici une chose assez étrange: Jésus-Christ fils de Dieu, parfait, n’ayant jamais connu ni la maladie ni la souffrance pouvait avoir compassion des malades. Puisqu’il n’avait jamais connu la maladie alors comment pouvait-il comprendre la souffrance de ces derniers ? Lui qui, de son vivant, n’avait pas connu la disparition d’un être cher, comment comprenait-il la douleur de ceux qui avaient perdu des proches au point d’être amené à ressusciter les défunts et consoler les parents de ces derniers ?
La compassion en tant que vertu spirituelle et l’empathie comme capacité à percevoir et ressentir ce que les autres ressentent sont suffisantes pour comprendre la douleur d’autrui. Si vous avez perdu un être cher, laissez le Seigneur utiliser les gens autour de vous pour vous aider, vous aimer et vous soutenir.
2. Lâcher prise.
Ensuite, acceptez de lâcher prise. Le défunt n’est plus physiquement présent, mais il vivra toujours dans votre cœur. Et cela, personne ne pourra vous le prendre.
Le fils du Pasteur Selvaraj Rajiah a dit un jour, après le décès de son père ce qui suit: « papa n’est pas parti, c’est juste comme s’il vivait un étage au-dessus ». Quelle maturité pour un enfant !
3. Le salut de nos familles.
Nous devons aussi prendre conscience de la nécessité d’évangéliser nos parents. Afin qu’en mourant, ils nous précèdent dans la gloire. Car l’idée que nous sommes appelés à les retrouver plus tard dans l’au-delà est une véritable source d’encouragement.
N’ayons pas une vision temporelle des choses. Ayons en vue l’éternité. Parlons de Christ à nos parents, afin que même s’ils nous quittent, cela soit simplement un voyage. Ils nous auront précédés dans la Gloire. Et un jour, ce sera les grandes retrouvailles, ils nous accueilleront aux portes du ciel.
« Seigneur je Te prie s’il Te plaît, Toi qui nous comprend mieux que quiconque, de guérir, de consoler et de restaurer toutes les personnes affligées qui liront cet article, suscite des personnes aimantes autour d’elles, suscite de l’amour autour d’elles afin qu’elles ne se sentent pas abandonnées. Je Te remercie parce que Tu le fais au Nom de Jésus-Christ Ton fils et notre sauveur ». Amen