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D’enfant à fils de Dieu

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De la naissance à l’âge adulte, il y a un processus, et à mesure que nous évoluons, il y a de l’apprentissage. Un moment bien précis pour chaque niveau d’apprentissage. L’évolution est progressive. 

Dans un premier temps, nous sommes sous la responsabilité des parents, nous ne répondons pas de nous-mêmes. Puis à l’âge adulte, nous commençons à assumer nos propres responsabilités. 

Le livre d’Ecclésiaste au chapitre 3 nous enseigne que chaque chose a un temps : « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux : un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ; un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ; un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser. » Ecclésiaste 3 : 1-4 (LSG).

Je sais qu’en entendant qu’il y a un temps pour tout, nous pensons tous au cannevas défini dans l’extrait biblique ci-dessus : pleurer puis rire, semer puis récolter, souffrir puis se réjouir, humiliation puis gloire, sécheresse puis abondance. C’est réel, tant c’est plein d’espoir pour nous, mais il n’y a pas que ça.

J’ai envie de dire aujourd’hui qu’il y a un temps pour être enfant et un temps pour être fils de Dieu. 

I- Le temps et l’attitude d’enfant de Christ

Lorsque nous passons par les eaux du baptême, nous mourrons et ressuscitons en nouveauté de vie. On parle alors de nouvelle naissance. Qui dit naissance dit bébé, novice. Le novice est défini comme un débutant, quelqu’un qui manque d’expérience dans une activité quelconque. C’est le cas du nouveau converti.

C’est un novice dans la marche chrétienne. C’est le temps pour lui d’être accompagné, d’être assisté, d’être surveillé. Nous devons éviter qu’il ne fasse marche arrière. En effet, en venant à Christ, nous choisissons de vivre une vie qui n’est plus guidée par nous-mêmes, avec plusieurs préceptes à garder, des renonciations à faire, sans que ce soit toujours facile.

Il est donc temps d’encadrer le nouveau converti. Le nouveau converti est craintif face aux manigances de l’ennemi. Il soupire après des prières, il veut être rassuré. Le nouveau converti est enseigné. Il suit des cours de discipolat afin d’être équipé pour la marche.

Et même Dieu y participe. Lorsqu’on débute la foi chrétienne, on a l’impression que Dieu n’a de temps que pour soi. Les prières sont si rapidement exaucées. C’est ça que d’être un enfant. Mais c’est pour un temps, après quoi, il faut grandir. 

II- L’attitude de fils en Christ 

Hébreux 5 : 11 – 14 (LSG) : « Nous avons beaucoup à dire là-dessus, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. Vous, en effet, qui depuis longtemps devriez être des maîtres, vous avez encore besoin qu’on vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu, vous en êtes venus à avoir besoin de lait et non d’une nourriture solide. Or, quiconque en est au lait n’a pas l’expérience de la parole de justice ; car il est un enfant. Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, pour ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. »

La nuance est clairement faite entre un enfant et un fils. Les enfants ont besoin de lait spirituel, de tout ce qui est premier rudiment en Christ. Quant aux fils, ils en sont à de la nourriture solide. Ils sont déjà suffisamment formés, instruits, exercés également.

La nourriture solide c’est par exemple apprendre à prier soi-même, résister aux tentations soi-même, faire de l’Éternel ses délices, traverser les épreuves en comptant sur Christ, méditer fréquemment la Parole de Dieu étant guidé par le Saint-Esprit, être redoutable pour les puissances des ténèbres…

Leur discernement est suffisamment aiguisé. 

La maturité s’acquiert progressivement lors de la marche chrétienne. Mais elle ne peut être acquise que par des personnes qui ont la volonté d’approfondir leur relation avec Christ et Le servir réellement. 

La paresse spirituelle ne peut pas permettre de mûrir et elle nous expose à de mauvaises conséquences.

Le passage de l’étape d’enfant à celui de fils est nécessaire, sinon obligatoire pour tout chrétien. A un moment donné, le chrétien doit pouvoir abandonner le lait pour saisir la nourriture solide, ce qui lui permettra d’avoir une relation de plus en plus intime avec Dieu. 

Il y a effectivement un temps pour tout. Tâchons de ne pas en perdre mais évoluons selon l’orientation que Christ veut donner à notre intimité avec Lui.

Soyons fils/filles par Sa grâce. 


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