Comme pouvait le dire l’Evêque Victor Charles OKAFOR, dans notre marche avec le Christ, nous ne cesserons jamais d’aller de montagne en montagne. C’est jamais un long fleuve tranquille. Soit nous sommes sur le point d’entrer dans un désert, soit nous y sommes déjà, soit nous sommes sur le point d’en sortir. En somme, c’est comme un cycle perpétuel auquel nous serons soumis jusqu’à l’avènement de Christ, ou jusqu’au jour de notre départ d’ici-bas, s’Il ne revient pas entre-temps. C’est un environnement difficile certes, mais favorable pour stimuler notre foi en permanence. C’est aussi le cadre propice pour nous faire soupirer constamment après le monde à venir, où nous pourrons expérimenter pleinement le repos.
La foi tout au long du parcours
Philippiens 3 : 12-14 (LSG) « Ce n’est pas que j’ai déjà remporté le prix, ou que j’ai déjà atteint la perfection ; mais je cours, pour tâcher de le saisir, puisque moi aussi j’ai été saisi par Jésus-Christ. Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. »
Il faut déjà que nous saisissions ceci, la foi n’est pas un acquis à l’instar de la justification et du salut que nous avons reçu de Jésus gratuitement. La foi s’entretient, la foi entre en action, elle est vivante, la foi grandit, est stagne ou s’amenuise ; le tout dépend de l’environnement ou des conditions dans lesquels nous sommes. Et ce serait une erreur que de croire que pleurer à cause des événements pénibles, des montagnes sur notre chemin ou des attaques de l’ennemi est un signe de faiblesse ou de manque de foi.
Mes amis, c’est quand nous sommes faibles que nous sommes forts, nous devons comprendre que le Saint-Esprit sait que nous sommes des hommes et des femmes certes spirituels, mais avec une enveloppe charnelle qui n’a pas encore été glorifiée. De ce fait, oui nous pouvons être submergés par les émotions et pleurer à chaudes larmes. Mais pas pour l’abattement, pas pour se laisser aller à la tristesse, à la panique et au découragement, non, c’est pour mieux se relever et continuer. Le juste tombe mais toujours il se relève pour continuer la course.
2 Corinthiens 12 : 10 (LSG) « C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort. »
Proverbes 24 : 16 (LSG) « Car sept fois le juste tombe, et il se relève. »
Les larmes comme arme pour la conquête
Éphésiens 6 : 18 (LSG) « Faites en tout temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. »
Romains 8 : 26 (LSG) « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il nous convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables. »
1 Samuel 1 : 15 (LSG) « Anne répondit: Non, mon seigneur, je suis une femme qui souffre en son cœur, et je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante ; mais je répandais mon âme devant l’Éternel. »
Fils et Filles de l’Éternel, dans cette marche dans laquelle nous sommes avec Jésus et qui est parsemée d’embûches, toutes les armes de la foi que nous pouvons avoir dans notre attirail sont nécessaires, utiles et efficaces pour gagner les batailles dans lesquelles nous sommes et serons continuellement engagés. Cela dit, il arrivera un niveau où les prières habituelles ne suffiront plus, il arrivera des saisons où le parler en langues ne sera pas nécessairement la clé qu’il faut pour décanter la situation, crier sera insuffisant, soupirer sera insuffisant, il nous faudra alors pleurer.
Il existe une dimension où la supplication au travers des larmes est une arme efficiente pour abattre les géants en face de nous. Lorsque nous vivons certaines circonstances, les larmes en adéquation avec la bonne disposition de cœur, sont les seules choses justement qui produisent un parfum de bonne odeur capable de convoquer le ministère des anges dans la situation que nous traversons.
Ne négligeons pas le ministère de la supplication mes amis, pleurez s’il le faut, si cela vous est inspiré au plus profond de vous, pleurez pour avancer, pleurez pour exprimer votre ras-le-bol, pleurez jusqu’à l’enfantement, jusqu’à ce que Dieu se mêle de votre affaire et prenne les choses en main ! Pleurer peut être une manière de chercher Dieu.