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Hommes, vous aussi pouvez faire des merveilles à la cuisine.

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As-tu déjà vu une affiche publicitaire où, pour vendre un ustensile de cuisine, il y a un homme en vedette ? As-tu observé que pour tous les appareils électroménagers, les ustensiles de cuisines, les robots dernière génération, etc., les médias et autres vecteurs d’informations nous donnent l’impression que l’homme n’a pas sa place à la cuisine, et pourtant… La tendance commence à se renverser. De plus en plus, les hommes se tournent vers les fourneaux, et cela, pour la joie de ces dames. Les sœurs qui aspirent à voir leur mari enfiler le tablier, crieraient toutes « amen » en lisant “hommes à la cuisine”.

 Mais pourquoi un homme devrait se tourner vers la cuisine ?

Au commencement Dieu…

Il n’y a pas si longtemps, les filles et les garçons étaient séparés dans les écoles. Elles n’étaient pas mixtes. Dans les écoles pour filles, on leur apprenait à cuisiner, mais pas dans les écoles pour jeunes garçons. Car, on considérait que cela ne devait pas faire partie de leur éducation et donc de l’enseignement qui pouvait leur être attribué au sein d’une école. Cette époque est bien loin derrière nous. Seulement, les mentalités peinent à changer. Alors que nous sommes en 2021, regardons à la lumière de la Bible ce qu’il en est, car nous pourrions être bien étonnés de voir que nous n’avions pas besoin d’attendre autant de temps pour prendre de bonnes résolutions.

Genèse 2 : 15 (LSG) « L’Eternel Dieu prit l’homme, et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder. »

A cet instant précis, l’homme devait savoir tout faire puisqu’il était sans femme. Souvent, nous avons l’impression que les jeunes hommes n’apprennent pas à cuisiner ou à entretenir la cuisine, voire une maison. En effet, suivant l’éducation reçue, il s’agissait là d’une tâche en grande partie (pour ne pas dire entièrement) féminine. (Je ne dis pas qu’il est question de l’ensemble des familles mais une grande partie, a éduqué leurs garçons sans les impliquer véritablement aux joies de la cuisine, et cela a probablement été encouragé par les normes que la société peut véhiculer discrètement ou non d’ailleurs.)

Il est donc important de revenir sur deux points à corriger.

Premier point: Cuisiner ne devrait pas être une tâche, une corvée, mais plutôt une partie de plaisir, un moment d’évasion, un moment délicat, où on mélange saveur, douceur, originalité, épices, amertume, sucre, sel, passion, odeurs. Il s’agit là d’un véritable moment pour laisser libre court à son imagination. Si pour toi, à l’heure actuelle, cuisiner est un calvaire, alors je t’encourage à le prendre comme un jeu, comme si tu étais dans un laboratoire de recherche, où l’objectif est de trouver la meilleure saveur, le meilleur mariage de couleur, les produits les plus frais, la cuisson la plus appropriée… bref tout cela dans l’objectif d’offrir un feu d’artifice, une explosion de saveur dans la bouche.

Mhhhh je me régale déjà ne serait-ce qu’à l’idée de penser à mon plat préféré. Et je pense que toi-même en lisant ces quelques lignes tu es en train d’imaginer le plat qui t’envoie ravir à tous les coups. Que ce soit un plat de lasagnes, un bon morceau de bœuf grillé, une paella, un super couscous maison ou la spécialité de ton pays (chez moi ce serait par exemple un bon gratin de banane jaune ou encore un bon lambi grillé avec du riz ou des frites de patate douce), pour certains il s’agirait de langouste ou encore d’une mille-feuille, de bananes flambées, d’un sorbet maison… Oulalalaaaaa ! J’arrête cette torture mentale, ça ouvre l’appétit. Que ce soit une entrée, un plat de résistance, un dessert, voire un goûter, nous avons tous un plat qui fait chavirer nos sens et notre palais. En clair, à la cuisine, nous trouvons un peu notre bonheur culinaire. Donc nous devrions nous y plaire et non pas la fuir !

Le second point sur lequel il nous faut revenir est le côté féminin de la chose. Paradoxalement, les meilleurs cuisiniers restent des hommes. Il y a plus de chefs étoilés que de cheffes étoilées. Cela devrait tout de même nous interpeller !

La cuisine est un lieu sans sexe prédéfini et nous ne devrions pas choisir, ni accepter de le délaisser entièrement à la femme. Si les hommes comme les femmes mangent, nous pouvons conclure que les deux peuvent également cuisiner ce qu’il y aura à savourer. Si tu es célibataire ou étudiant, sur qui vas-tu compter pour faire ton repas ? Maman et papa, ta sœur, ta tante ? Un jour, tu prendras bien ton envol, avec le confinement nous avons pu voir que les restaurants et les supermarchés étaient fermés. Il a fallu se nourrir malgré tout ! Nous devons nous servir de nos expériences pour prendre des forces et non pas être des acteurs oublieux. De nos jours, beaucoup de jeunes partent faire leurs études et s’alimentent avec de la malbouffe ou des plats pré-cuisinés puisqu’ils n’ont pas appris à le faire auprès de leurs parents (Oui je ne vais pas dire de leur maman puisque nous parlons justement d’hommes aussi à la cuisine). Certains se retrouvent avec des maladies cardio-vasculaires ou en surcharge pondérale à cause de cette mauvaise alimentation. Les choses doivent changer et je crois qu’en qualité de chrétiens, nous pouvons influencer le monde en ce sens.

Dans la Bible, nous allons découvrir que des hommes se sont prêtés à la cuisine. Tu en as probablement au moins un en tête. Si ce n’est pas le cas ce n’est pas un souci, nous allons parler de lui, et d’autres, dans ce qui va suivre. Il s’agissait de Jacob:

Genèse 25 : 29 (LSG) « Comme Jacob faisait cuire un potage, Esaü revint des champs, accablé de fatigue. »

Oui, oui, même dans la Bible, les hommes ont cuisiné. Comme quoi, il n’y a rien de féminin dans le plat. A quand ton tour à toi ? Ou peut-être que tu t’y es déjà mis.

Genèse 19 : 3 (LSG) « Mais Lot les pressa tellement qu’ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin, et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent. »

Lot fit cuire du pain, nous n’avons pas plus d’élément, mais c’est vraiment le cas de le dire, une chose est sûre, il a mis lui aussi la main à la pâte ! Je t’encourage à mettre ne serait-ce que la main à la pâte, puis la deuxième, puis ton cœur à l’ouvrage.

Genèse 27 : 2-4 (LSG) « Isaac dit: Voici donc, je suis vieux, je ne connais pas le jour de ma mort. Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse-moi du gibier. Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meure. »

Nous voyons que sur cet acte, son père allait donner la bénédiction à Esaü, cela montre à quel point cuisiner devient également un moyen de bénédiction pour son avenir, sa famille, ses parents. Dans cet épisode de la Sainte Bible, c’est le père lui-même qui demande à son fils de lui préparer un plat comme il aime, cela sous-entend qu’il avait l’habitude de cuisiner pour son père. Ce n’était pas une première mais bien une énième fois qu’Isaac sollicitait Esaü. Mon frère, prend l’habitude de faire la cuisine; je t’y encourage. Tu arriveras au fur et à mesure, à faire des plats comme ta femme aime, tes enfants aiment, tes parents aiment !

La façon dont on nourrit sa famille déterminera également le bien-être de celle-ci. Souvent, nous entendons cette phrase « un esprit sain dans un corps sain ». En tant que chef de famille, il est important pour l’homme d’être en mesure de bien nourrir sa famille afin que celle-ci ne se retrouve pas par la suite, avec des soucis de santé comme le diabète, l’hypertension ou encore le cholestérol, causés par une alimentation faiblement équilibrée. Ce que l’on mange dans nos assiettes commence également par ce que l’on cultive. Nous pouvons nous poser la question de notre super moment pousse-pousse, où nous passons notre temps à pousser des caddies dans des supermarchés. Nous consommons de nombreux mets, mais nous ne connaissons pas exactement la provenance, ni la véritable composition de ce qu’on nous propose de consommer. C’est également au chef de famille de pousser, sans faire de jeu de mot, sa famille à revenir à une nourriture plus saine, moins emprunte de pesticides, de colorants, d’exhausteurs de goûts, de conservateurs et j’en passe.

Un dernier verset pour la route:

Proverbes 12 : 27(LSG) « Le paresseux ne rôtit pas son gibier; Mais le précieux trésor d’un homme, c’est l’activité. »

Si la cuisine ne s’adressait qu’aux femmes, il aurait été écrit la paresseuse et non pas le paresseux. Dans les règles françaises, le masculin l’emporte sur le féminin, donc pour qu’il remporte sur le féminin, il faut qu’il y ait du masculin, cette « règle » permet d’expliquer que, même s’il n’y a qu’un homme dans une assemblée de femmes, il faudra dire et écrire « ils » et accorder en fonction…

En conclusion, ce verset s’adresse bien aux hommes également. Donc être actif et aussi en cuisine est pour l’homme un beau trésor. Cher mari, cher fiancé, cher fils, cher frère, cher jeune homme, cher ami, cher lecteur, je t’encourage à devenir un excellent cuistot, qui ravira ta femme, tes parents, ta famille, ta belle-famille, mais aussi tes amis, tes collègues, tes invités et convives.

Preuve d’amour.

Il est vrai qu’à la cuisine, il n’y a pas que le repas, il y a la vaisselle, le réfrigérateur à nettoyer, faire les courses, nettoyer la plaque, la gazinière, le four, le micro-onde, le lave-vaisselle, les placards, les couverts, les assiettes; la liste semble bien longue et tu le sais probablement, la liste n’est pas finie. Cependant, résumons ainsi: tout le nécessaire de cuisine. Tout cela demande du temps, de l’attention, de l’organisation, de l’amour pour la propreté, des règles. Rappelons-le lorsque Dieu a créé la femme, Il a dit qu’elle serait une aide semblable.

Genèse 2 :18 (LSG) : « L’Éternel Dieu dit: Il n’est pas bon que l’homme soit seul; Je lui ferai une aide semblable à lui. »

Une aide semblable cela signifie à niveau égal. Donc la femme vient accompagner l’homme dans son quotidien, dans ce qu’il est censé savoir déjà faire et, ensemble, ils s’améliorent, ils s’organisent, ils programment, ils deviennent plus efficaces. Ensemble au sein de votre foyer, vous pouvez créer des instants conviviaux autour de la cuisine. Faire vos petits-déjeuners ensemble, vous challenger pour nettoyer le réfrigérateur, pendant qu’un vide le frigo, l’autre commence à nettoyer les compartiments et vous créerez ainsi des moments de complicité. Vous pouvez faire des concours de cuisine en famille ou encore de la meilleure pâtisserie, du plat le plus original. Faites de la cuisine un lieu de partage et de convivialité et non pas un sujet de discordes et de frustrations.

Aider sa femme, sa mère, sa sœur à la cuisine, est une preuve d’amour. Et quand bien même tu ne sais pas encore le faire, apprends-le, car tout s’apprend. Il suffit simplement de prendre le temps de le faire, de s’appliquer à persévérer et de mettre son cœur à l’ouvrage.

Jacques 4 : 17 (LSG) « Celui donc qui sait faire ce qui est bien, et qui ne le fait pas, commet un péché. »

L’amour sacrificiel peut également se trouver au sein de la cuisine. S’il est pour toi question de quelque chose que tu n’aimes pas faire, par amour pour elle, tu peux ne serait-ce que lui proposer ton aide, t’investir. Tu peux commencer à couper les oignons, apporter les divers ingrédients, l’accompagner dans la cuisine, et au fur et à mesure t’impliquer un peu plus.

Ephésiens 5 : 25 (LSG) « [Et] vous maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est donné Lui-même pour elle. »

L’amour ce n’est pas seulement dire je t’aime, offrir des cadeaux, faire des câlins, ou encore avoir des relations sexuelles. Il y a également l’amour pratique, le domaine de service. Tu ne peux pas laisser toute la charge sur une seule personne. Dieu dit qu’une fois marié, tu ne formes qu’une seule chair avec ta femme. Peux-tu te laisser toi-même dans la souffrance, dans le surmenage, dans l’excès, dans l’overdose ? Parfois il faut pouvoir la soulager, prendre sa place, lui permettre de se reposer. Il était question des maris mais cela est valable pour tous les hommes : encourage les femmes qui font partie de ta vie.

1 Timothée 5 : 8 « Si quelqu’un n’a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu’un infidèle. »

Au sein du couple et de manière plus élargie, au cœur du foyer, de la famille, il serait préférable d’équilibrer la répartition des diverses activités qui façonneront votre vie, dans la mesure du possible et avec l’aide du Seigneur, afin que celle-ci soit douce et paisible pour chacun de vous et que personne ne ressorte frustré. Prendre soin de l’autre passe également par les diverses sollicitations que peuvent nous demander la pièce « cuisine ».

1 Jean 3 : 18 (LSG) : « Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. »

Sois ce jeune homme, cet homme, ce fiancé, ce mari, ce père, ce grand-père, qui aime mais pas seulement avec des mots. Que tes proches puissent le voir dans ce que tu fais par amour pour eux.

Fais le test.

Essaie de cuisiner et tu nous donneras des nouvelles de cette expérience. Non, il ne s’agit pas d’une situation qui risque de t’amoindrir ou encore qui mettra en doute ta virilité. Bien au contraire, il sera plutôt question d’un moment où tu pourras te rapprocher des personnes que tu aimes, une occasion nouvelle de leur faire plaisir, et de les étonner également. Plusieurs témoignages rapportent que les hommes qui ont cuisiné, ont éprouvé une certaine fierté, de la joie, une occasion de donner de l’amour, de la satisfaction et bien d’autre encore comme l’adrénaline. Peut-être qu’un jour tu deviendras un chef en herbe et que tes plats feront fureur. Je tiens cependant à te dire que le jour où tu dépasseras ta femme, ta mère, ta sœur, ton amie, ou un de tes amis, ton beau-frère, ou que sais-je, il sera important de rester dans l’humilité mon frère. Ne laissons pas la grosse tête prendre la place. Souvenons-nous que selon Proverbes 29 : 23 (LSG) : « L’orgueil d’un homme l’abaisse, Mais celui qui est humble d’esprit obtient la gloire. »

Ne t’inquiète pas, ta femme parlera de toi et de tes plats, à qui veut l’entendre. Car, une femme qui a un mari qui sait cuisiner est fière de cela de façon générale. Tout comme une mère le ferait, bon en ce qui concerne ta sœur cela dépendra de la relation que vous avez…

Et, nous, mesdames ne faisons pas de la cuisine notre « sanctuaire ». Laissons ces messieurs s’approcher des fourneaux et nous pourrons les voir s’exprimer dans ce domaine et d’une manière qui pourrait nous étonner. De plus, il sera également important d’encourager et surtout, j’insiste dessus, ne pas mépriser les faibles commencements ! Pouvoir prendre notre mari, frère(s), fiancé en chenille de la cuisine pour les voir devenir des papillons du fourneau.

Si toi tu es ce jeune homme, ce mari ou ce fiancé déjà à l’aise en matière de plats et d’entretien de la cuisine, eh bien, je t’encourage à le faire et à encourager ceux qui sont autour de toi et qui n’ont pas encore franchi le cap.

N’oublions pas non plus que chaque couple trouve son équilibre comme il le sent et il n’y a aucun mal, ni honte, ni autre préjugé à avoir, de voir un homme à la cuisine et la femme dans le jardin. Chaque foyer trouve son équilibre, entre vous, vous convenez d’une certaine répartition des différentes activités au sein de la maison, et nous n’avons pas à juger de ce que devrait faire l’homme ou la femme au sein du foyer. Oui, il existe des foyers où la femme ne cuisine pas et c’est l’homme qui préfère s’en occuper, pourquoi critiquer ? Non gloire à Dieu pour ce mari qui soulage sa femme ! Et, ma sœur, si ton mari ne le fait pas encore, ne jalouse pas le mari de celle qui le fait, mais continue de prier pour ton mari et de regarder à ses qualités et non pas à ses manquements.

Je vous partage pour finir deux plats préparés par mon mari, pour motiver certains mais également pour te dire, oui c’est possible et cela existe des hommes à la cuisine!

Parfois nous ne cherchons pas des choses exceptionnelles mais de petites attentions quotidiennes !

Lentilles, carotte, du riz accompagnée de Souskay de morue ( spécialité antillaise)

Pancakes Maison

Bon appétit à tous…

Flora VERTUEUX


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