Search

Laisse ton passé derrière toi et décide d’avancer !

PARTAGER L'ARTICLE SUR

Combien d’entre nous seraient heureux d’apprendre que l’option « retour dans le passé » est désormais disponible et accessible pour tous ? Parce que nous avons tous au moins un épisode de notre passé dont on est peu fier et que l’on aimerait tout simplement supprimer ou rectifier d’un clic. Laisse-moi t’annoncer une bonne nouvelle : la Bible nous apprend qu’il est tout à fait possible de tirer un trait sur le passé afin de laisser place à de nouvelles choses.

Ésaïe 43 : 18-19 (PDV) « Maintenant, le Seigneur dit : « Ne pensez plus à ce qui est déjà arrivé, oubliez le passé. En effet, Je vais faire quelque chose de nouveau, qui grandit déjà. Est-ce que vous ne le voyez pas ? Oui, Je vais ouvrir un chemin dans le désert, Je vais faire couler des fleuves dans ce lieu sec. »

La bonne nouvelle est celle-ci : peu importe ce que tu as vécu comme drame, perte, échec, trahison, blessure qui a créé de la frustration et de l’amertume dans ton cœur, ton Dieu te dit : « tu n’es pas obligé de traîner cela avec toi car Je te donne aujourd’hui l’option d’oublier ton passé et d’avancer ».

Nostalgie ou regret ?

Nombreuses sont les personnes qui sont retenues dans les chaînes de leur passé. Qu’elles en soient conscientes ou pas, leurs pensées, paroles et actions montrent clairement qu’elles sont encore prisonnières d’un ou plusieurs événements de leur passé. La meilleure manière de s’analyser, c’est de faire une introspection et de se demander : «  au vu de ce que j’ai vécu, ai-je gardé du regret ou de la nostalgie en moi ? ».

Se souvenir de temps en temps d’un évènement marquant du passé n’est pas une mauvaise chose en soi. Par contre, il y a vraiment lieu de sonner l’alarme lorsque l’on en parle constamment, qu’on y pense à répétition ou encore quand l’on s’y réfère toujours avant de prendre des décisions dans le présent. Cela montre malheureusement une forte dépendance au passé.

Voyons dans la Bible un exemple, celui des enfants d’Israël qui, à la sortie de l’Égypte, ne cessèrent de se plaindre et de rappeler à Moïse combien ils étaient «  plus heureux » lorsqu’ils étaient encore esclaves.

Nombres 11  :5 (LSG) « Nous nous souvenons des poissons que nous mangions en Égypte, et qui ne nous coûtaient rien, des concombres, des melons, des poireaux, des oignons et des aulx. »

Nous avons souvent la même attitude que les israélites, décrite dans ce verset. Face à un défi, à une difficulté sur le parcours, beaucoup de chrétiens ont vite fait de se plaindre et de penser à leur passé où tout, d’après eux, était si simple. Ce genre de pensée n’est en réalité qu’un mensonge de l’ennemi pour te retenir davantage prisonnier d’un sentiment de bonheur passé, tout en t’empêchant d’aller de l’avant.

Un détail que les enfants d’Israël avaient oublié, c’est qu’en Égypte ils étaient terriblement maltraités et vivaient sous le joug cruel du Pharaon. Exode 1 : 13-14 (LSG) « Alors les Égyptiens réduisirent les enfants d’Israël à une dure servitude. Ils leur rendirent la vie amère par de rudes travaux en argile et en briques, et par tous les ouvrages des champs : et c’était avec cruauté qu’ils leur imposaient toutes ces charges. »

Avec un tel comportement, il n’est pas étonnant de voir que cette génération d’Israélites a tourné 40 ans dans le désert avant d’y périr finalement, sans jamais entrer dans la terre promise par Dieu.

Un autre exemple dans la Bible, exemple à suivre cette fois-ci, est celui de Joseph qui a été vendu par ses frères. Devenu Premier Ministre d’Égypte, après avoir été faussement accusé de viol et jeté en prison, Joseph n’a jamais nourri de l’amertume contre ses frères. Au contraire, il a veillé sur l’état de son cœur avec la ferme conviction que son Dieu restait aux commandes de sa vie.

Comment le savons-nous ? Par les paroles qu’il adressa à ses frères longtemps après cette succession d’évènements malheureux. Genèse 45 : 5 (LSG) « Maintenant, ne vous affligez pas, et ne soyez pas fâchés de m’avoir vendu pour être conduit ici, car c’est pour vous sauver la vie que Dieu m’a envoyé devant vous. » Joseph aurait pu choisir de vivre dans le ressentiment et l’aigreur envers ses frères. Au lieu de cela, il décida d’oublier et de croire au bienveillant plan de son Dieu pour lui et ses frères. Il est allé de l’avant et est devenu ainsi une source de bénédiction pour plusieurs.

Décide d’avancer !

Abandonner délibérément une saison ancienne afin de faire place à une nouvelle, c’est aussi avancer. Joyce Meyer a dit dans l’un de ses services ce qui suit : « l’aventure, ce n’est pas de faire quelque chose de nouveau, mais tellement de fois, c’est de laisser quelque chose d’ancien ». Nous sommes parfois tellement absorbés par le fait d’entreprendre de nouvelles choses, que nous omettons de nous débarrasser des anciennes choses.

Cela me fait penser à un verre plein d’eau que l’on aimerait remplir de jus de fruit, sans le vider totalement au préalable. Si on le vidait de moitié et qu’on le complétait avec le jus, on obtiendrait un liquide mi-eau, mi-jus, une sorte de dilution pas agréable à boire. Cette image peut sembler banale, cependant elle est très révélatrice de l’attitude de nombreuses personnes. Elles affirment vouloir aller à une autre étape de leur vie, mais ne sont malheureusement pas prêtes à sortir de leur zone de confort.

Notons bien qu’entrer dans une nouvelle saison nous demandera de repousser nos limites actuelles, en puisant dans une volonté active et déterminée. Notons aussi que ni le hasard, ni la passivité, ni le temps ne viendront nous aider. Il va alors falloir être intentionnel, prendre des décisions parfois drastiques et s’imposer de nouvelles habitudes pour être discipliné. Il est donc impossible pour qui que ce soit d’avancer dans la vie, d’entreprendre de nouvelles choses sans se débarrasser de ce qui est vieux.

Ce qui est ancien ici peut représenter une vieille mentalité qu’il faudrait renouveler ou encore une attitude à ajuster. Par exemple, un homme ne peut pas entrer dans le mariage tout en continuant à mener normalement sa vie de célibataire d’avant. S’il veut réussir en tant qu’époux et père, il devra forcément laisser de coté de nombreuses habitudes (qui fonctionnaient très bien pour lui dans son célibat) afin de s’adapter à sa nouvelle saison.

C’est aussi le cas pour un couple qui accueille un nouveau- né. Il sera obligatoire pour ces nouveaux parents de réajuster tout leur planning quotidien, leurs habitudes, bref toute leur vie pour faire de la place à leur bébé. Cela leur demandera même des changements dans leur vie de couple. Peut-être que les sorties à deux seront sacrifiées, les moments d’intimité se feront plus rares, et tout cela parce que la saison a changé.

Ce n’est pas mal de faire quelques changements. Le problème, c’est que beaucoup de personnes prennent ces ajustements comme des ennemis de leur bonheur actuel. Certains ne tardent pas à se plaindre et à regretter les « bons moments d’avant ». Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est que la vie est faite pour avancer, aller de l’avant. La sagesse voudrait qu’on soit toujours prêt à s’adapter, à abandonner ce qui est ancien pour pleinement embrasser ce qui est nouveau.

Ecclésiaste 3 : 1 (LSG) délcare « Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux. » Ayons donc assez de discernement pour comprendre le passage d’une saison à une autre et de la sagesse pour mettre en place le nouveau système d’organisation qui s’impose. Amen. Je prie qu’après cette lecture, plusieurs soient désormais délivrés du passé et prêts dès cet instant à avancer.

Il y a deux catégories de personnes dans la vie. D’une part celles qui, malgré leur vécu, ont l’audace de croire en la Parole de Dieu pour elles. Elles savent bien qu’elles ne sont pas parfaites, elles sont conscientes de leurs erreurs passées, mais elles ont décidé que tout cela ne sera en réalité que le tremplin de leur prochaine victoire. Elles ont décidé de pardonner à leurs offenseurs, de renoncer à l’amertume et de tirer les bonnes leçons de leur vie afin d’avancer.

D’autre part, il y a celles qui font le choix de demeurer prisonnières du passé. Elles restent aigries après certaines situations difficiles de la vie. Elles nourrissent de l’amertume par le souvenir des offenses et échecs subis. Il leur est tellement difficile d’entrevoir un avenir meilleur parce qu’elles font toujours référence à leur passé avec douleur. Elles rejettent systématiquement la cause de leur stagnation sur leur entourage, sans jamais réellement se remettre en question devant le Seigneur. Ce sont également celles qui pensent qu’hier était meilleur qu’aujourd’hui et que demain sera pire qu’aujourd’hui.

Mon frère, ma sœur, où te situes-tu présentement ? Sache que faire le choix d’aller de l’avant ne dépend plus que de toi.


PARTAGER L'ARTICLE SUR
Write a response

Laisser un commentaire

Close
Your custom text © Copyright 2018. All rights reserved.
Close
Fermer
S'ABONNER À NOTRE NEWSLETTER
RESTEZ CONNECTÉS!
Recevez dans votre boîte email l'exhortation du jour, la prière du matin ainsi que les nouveaux articles publiés.