1 Corinthiens 7:32 LSG « Or, je voudrais que vous fussiez sans inquiétude. Celui qui n’est pas marié s’inquiète des choses du Seigneur, des moyens de plaire au Seigneur. »
Aujourd’hui, le célibat fait débat. Certains le vivent très bien et d’autres souffrent un peu plus chaque jour. Il n’est pas bon que l’homme soit seul ! C’est un fait car Dieu l’a déclaré. Et bien que certains aient le don du célibat, ce n’est pas le sujet du jour.
Seuls dans une société qui idéalise (un peu trop ?) le mariage.
Le célibat, c’est un peu cette zone trouble et mouvante sur laquelle la société et les célibataires eux-mêmes posent encore un regard chargé de préjugés. Nous avons tous l’espoir de rencontrer quelqu’un, d’aimer et d’être aimé, de faire des projets, de se marier et d’avoir des enfants. Certains ont la grâce de vivre ce bonheur très tôt. Je connais certains jeunes âgés d’à peine vingt ans qui sont entrés dans la saison du mariage et d’autres à quarante ans qui attendent encore l’élu (e) de leur cœur. Ce n’est pas juste me dirais-tu ! Je comprends.
Mais tu sais qui comprend mieux que moi ? Dieu, Lui-même. Il connaît tes besoins, Il connaît tes désirs et Il agira. Certes, en son temps mais Il agira. Il voit tes pleurs, ta douleur. Il comprend.
Les femmes ont droit à une pression supplémentaire. Célibataire à 25 ans, ça passe; à 35, on commence à entendre le tic-tac de l’horloge biologique et que dire à quarante ans ! Mais les hommes ne sont pas franchement mieux lotis. Parce que la société ne semble pas configurée pour les solitaires, les célibataires paient plus d’impôts que les couples mariés. Les personnes qui mangent seules au restaurant attirent l’attention des autres clients, les prix des réservations en ligne sur des sites de voyage sont calculés sur une base de deux personnes… Le célibat est encore majoritairement considéré comme négatif.
Tout dans l’église semble organisé autour de la famille.
Vous l’avez entendu ce cri, souvent silencieux par pudeur: « faites-nous une place dans votre cœur » ! Soyons sensibles à cet appel et apprenons à connaître celles – de plus en plus nombreuses – qu’on appelait jadis péjorativement « vieilles filles » et qui aujourd’hui sont souvent des femmes de caractère et de distinction qui doivent se battre pour être reconnues et respectées dans l’église.
Tout d’abord respectons leur condition de « personne seule ». Il arrive que cet état soit un choix délibéré et il semble nécessaire de rendre ses « lettres de noblesse » au célibat et respecter celle ou celui qui choisit cet état pour son Seigneur.
Le célibat non désiré quant à lui engendre bien des souffrances que l’église non seulement ne doit plus ignorer, mais doit veiller à ne pas décupler par maladresse. Bannissons dans nos rapports avec les célibataires les « clichés » tels que:« Avec le Seigneur on n’est jamais seul »; « Fais de l’Éternel tes délices et Il te donnera ce que ton cœur désire… » – la où le célibataire connaît ces versets à la lettre pour les avoir longuement médités et serrés dans son cœur.
Lors de la célébration d’un mariage, il peut être dangereux de s’approcher de la personne seule en lui disant: « Alors, c’est quand ton tour ? » Tu n’aimerais pas qu’on te pose la même question lors d’une inhumation n’est-ce pas ?
La vie en solo peut être aussi épanouissante que la vie en duo.
Le mariage n’est pas la réponse au célibat, de même que le retour au célibat n’est pas la réponse à un mariage en difficulté. Il s’agit de deux états différents – de deux cadeaux différents – de deux dons de vie de la part de notre Père céleste. Ne les gâchons pas en pensant que le cadeau de l’autre est plus beau que le mien ! Apprenons à apprécier chaque jour ce que Dieu fait dans l’état où nous sommes.
Il ne s’agit pas là de résignation, mais de confiance, en Celui qui connaît le sentier où nous marchons (Ps.142.4). Chaque état a ses problèmes spécifiques mais également ses avantages spécifiques. Soyons attentifs et veillons cependant à ne pas créer des ghettos dans l’Eglise – Les familles entre elles, les jeunes entre eux, les célibataires entre eux, etc. Il y a un temps pour être entre « groupes » et il y a un temps pour être tous ensemble et s’intéresser aux problèmes spécifiques des autres.
Apprenons à vivre harmonieusement ensemble afin que personne ne se sente exclu de la communauté dans l’attente du retour de Celui « qui essuiera toute larme de nos yeux », notre Époux à tous: Notre Seigneur Jésus-Christ.
Quels peuvent être les côtés positifs du célibat ?
Le célibat est une pause nécessaire pour prendre du recul sur soi et sur ses relations passées; c’est une phase propice à l’évolution personnelle. Le célibat rend plus fort, parce qu’on est obligé de tout faire tout(e) seul(e).
Aussi, on peut manger ce que l’on veut, traîner toute la journée en pyjama, s’épiler seulement si on en a envie. Je peux profiter de mon célibat pour reprendre des études, apprendre une nouvelle langue, me donner des défis comme passer un autre permis, apprendre à cuisiner, etc. Et puis, plus que tout, je peux passer du temps avec Dieu. Relire ma Bible, approfondir mes connaissances bibliques. Me lancer dans du bénévolat, etc.
Personne ne te limite, tu n’as pas de contraintes alors fonce ! Le célibat n’est pas une maladie. C’est juste un passage obligé pour apprendre à te connaître et apprendre à connaître Dieu. Et si on essayait juste d’être heureux avec nous-mêmes ? Et si on réalisait nos rêves maintenant au lieu d’attendre quelqu’un avec qui les réaliser ? Aujourd’hui, j’ai un rêve. Celui de prendre un peu plus soin de moi.
Je voudrais encourager les célibataires qui se désolent à l’idée de finir leur vie seul(e)s en leur disant que si le célibat est pour eux une vallée de larmes, il leur faut creuser pour la transformer en un lieu plein de sources, et la pluie (de Dieu) la couvrira ensuite de bénédictions (Psaume 84.6 ou 84.7 selon les versions).
« … j’ai appris à être content de l’état où je me trouve. » Philippiens 4.11 LSG