Proverbes 17:14 (BDS) « Commencer une querelle, c’est ouvrir une brèche dans une digue, c’est pourquoi : abandonne la partie avant qu’éclate la dispute. »
Tant qu’il y aura des hommes sur la terre, il y aura des conflits. Pourtant, personne ne se lève le matin en se disant que la vie est ennuyeuse et qu’il serait amusant de créer une bonne vieille bagarre.
Pour ce qui nous concerne, les conflits proviennent de mauvaises décisions, d’engagements hâtifs et irréfléchis qui tournent mal. Parfois, ils commencent avec une divergence d’opinions, accompagnée par des pressions que nous subissons pour nous forcer à faire ou à être ce que d’autres ont décidé à notre place, et qui provoquent des malaises qui peuvent finir en crise plus ou moins profonde.
Bien souvent nous nous retrouvons dans l’embarras, voire dans la confusion, et pour ceux qui sont un tant soit peu susceptibles, les choses peuvent prendre des proportions dramatiques qui finissent par ruiner leurs relations. Tout cela met en évidence un manque de maturité dans les choix de vie et dans la gestion des relations, car Dieu nous appelle à vivre en paix avec nous-mêmes et avec les autres. L’apôtre Paul en faisait largement le reproche aux Corinthiens qui étaient connus pour leurs continuelles querelles.
1 Corinthiens 3:1 (LSG) « Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. »
1 Corinthiens 3:3 (LSG) « En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme ? »
Le poison des « non-dits ».
Bien que la Parole de Dieu nous enseigne clairement sur le fait de dire la vérité dans l’amour, nous découvrons parfois des sentiments de frustration et de colère de manière tout à fait inopinée. On se demande alors d’où tout cela provient, quand nous découvrons avec effroi que nos meilleurs amis étaient en réalité nos meilleurs ennemis.
Si nous n’avons pas besoin de pointer du doigt tout ce qui nous déplaît ou nous blesse chez notre prochain, en nous référant à juste titre au verset qui dit que l’amour couvre une multitude de péchés (1Pierre 4:8), nous devrions cependant être capables de relever ce qui est important à nos yeux, de nous expliquer sur ce qui nous touche ou nous blesse, et nous pardonner les uns les autres afin que le soleil ne se couche pas sur notre colère (Éphésiens.4:27).
Avoir des relations saines avec notre prochain.
La Bible nous demande d’aimer notre prochain, d’un amour exempt d’hypocrisie. Aimer comme Dieu nous le demande, implique que nous fassions preuve de sagesse dans nos relations. Nous ne pouvons pas être intimes avec tout le monde, ni avoir confiance en tout le monde. La sagesse qui vient du Seigneur nous gardera des situations conflictuelles que nous pouvons éviter.
La sagesse élémentaire implique de ne pas risquer de ruiner une relation à cause d’une question relative à l’argent. Ne pas confier ses secrets, ou même parler des autres, car bien souvent ce que nous avons dit sera répété et transformé.
Occupe-toi de tes propres affaires.
1 Thessaloniciens 4:11 (LSG) « et à mettre votre honneur à vivre tranquilles, à vous occuper de vos propres affaires, et à travailler de vos mains, comme nous vous l’avons recommandé. »
Il est étonnant de voir comment certaines personnes se font manipuler et se retrouvent au milieu d’histoires qui ne les concernent pas, au point de même en perdre leur paix intérieure. S’occuper de ses propres affaires n’est pas forcément de la lâcheté. Nous pouvons, et devons prendre position pour ce qui est bon, juste et droit, pour ce qui plaît au Seigneur, pour ce qui contribue à l’ordre et qui procure la paix. Cependant, il y a des tempêtes que nous devons éviter et même fuir, car il n’est pas bon d’avoir des querelles et de courir au désastre.
2 Timothée 2:23-24 (BDS) « Refuse les spéculations absurdes et sans fondement ; tu sais qu’elles suscitent des querelles. Or, il n’est pas convenable pour un serviteur du Seigneur d’avoir des querelles. Qu’il se montre au contraire aimable envers tout le monde, capable d’enseigner, et de supporter les difficultés. »
N’oublions pas que le monde a les yeux fixés sur nous. Les conflits et les querelles ne sont pas seulement un contre-témoignage, ils nous feront également perdre notre paix et déraper notre foi, car nos yeux ne seront plus sur Jésus ni sur le chemin sur lequel nous devons marcher.
Que rien ne nous ravisse le prix de notre course. Soyons donc des artisans de paix.