Un jour, lors d’une campagne d’évangélisation, j’étais assise avec mes amies. L’évangéliste lançait un appel vibrant pour donner sa vie à Jésus. Mon cœur a résonné comme si cet appel m’était directement destiné. Cependant, ma timidité m’empêchait de passer devant la foule.
Pleine d’appréhension, j’ai demandé à mes amies de m’accompagner, mais elles ont refusé. Elles n’étaient pas intéressées, et j’ai fini par abandonner.
L’évangéliste a ensuite cité Hébreux 3 :15 (LSG) « Pendant qu’il est dit : Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte. » Ce verset a rallumé en moi le courage nécessaire. Je me suis levée, surmontant ma timidité, et je suis allée devant la foule.
J’y étais avec plusieurs autres personnes. Lorsque mon tour est venu, l’évangéliste m’a invité à prononcer ces paroles : « J’abandonne mes péchés pour suivre Jésus. »
Oui, un jour Jésus t’a appelé à Le suivre. As-tu réellement compris l’ampleur de cet engagement pour le reste de ta vie ? Accepter l’appel de Jésus à Le suivre est un engagement profond, comme le souligne Matthieu 16 :24 (LSG) « Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. »
Dans une société qui valorise de plus en plus l’individualisme, Jésus nous ordonne de nous détourner de nous-mêmes. Cette injonction découle d’Exode 20 :2-3 (LSG) « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de la servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. »
Notre culture moderne suggère que nous sommes les maîtres de notre destinée, responsables de notre bonheur et de nos échecs, mais Jésus nous appelle à nous dépouiller de cette illusion et à porter notre croix, à contre-courant de cette mentalité.
Le défi va au-delà de l’abandon de soi. Jésus nous invite également à porter notre croix, une notion en contradiction avec les messages culturels contemporains. Porter sa croix signifie se mettre au service de Jésus, se laisser guider par le Saint-Esprit et être modelé par Dieu.
C’est mourir à soi pour même recevoir la vie éternelle, comme l’affirme Jean 5 :24 (LSG) : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. »
Porter sa croix signifie se souvenir chaque jour que rien ne peut nous séparer de l’amour de Jésus.
Romains 8 :38-39 (PDV) déclare « Oui, j’en suis sûr, rien ne pourra nous séparer de l’amour que Dieu nous a montré dans le Christ Jésus, notre Seigneur. Ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les esprits, ni le présent, ni l’avenir, ni tous ceux qui ont un pouvoir, ni les forces d’en haut, ni les forces d’en bas, ni toutes les choses créées, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu. »
En portant notre croix, nous devenons des étendards de Jésus, comme l’exprime Josué 1 :3 (LSG) « Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne, comme je l’ai dit à Moïse. » Notre vie devient le témoignage de l’amour, du salut et de la bienveillance reçus de Jésus.
Bien que le poids de cette responsabilité puisse sembler écrasant, Jésus nous assure dans Matthieu 11 :28-30 (LSG) « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. » Avec l’aide du Saint-Esprit, nous sommes capables de porter notre croix et de suivre Jésus.
Dans Jean 14:16-17 (LSG), Jésus ajoute : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous ».
Oui, nous devons comprendre que ce n’est pas par nos propres forces, mais c’est avec Jésus et l’aide du Saint-Esprit qui demeure en nous et nous fortifie en toutes choses, que nous pouvons y arriver.
Porter sa croix et suivre Jésus peut sembler difficile lorsque nous le faisons par nos propres forces. Cependant, en nous soumettant à Lui, nous recevons Son joug doux et le repos nécessaire pour persévérer dans Ses voies jusqu’au bout.
