Genèse 3 : 17 (BDS) « Il dit à Adam: Puisque tu as écouté ta femme et que tu as mangé du fruit de l’arbre dont Je t’avais défendu de manger, le sol est maudit à cause de toi. C’est avec peine que tu en tireras ta nourriture tout au long de ta vie ».
Penses-tu que la terre soit maudite ou que le travail soit une malédiction ?
Il apparaît dans ce passage que Dieu sanctionne l’homme par le travail; parce qu’il a désobéi, son travail deviendra pénible. De plus, le mot hébreu « ‘adamah » utilisé pour désigner le sol dans le passage cité plus haut, est le même utilisé pour faire mention d’Adam dans la Bible.
Ainsi, puisque la terre a été maudite et qu’Adam lui-même a été tiré de la terre, plusieurs sont arrivés à la conclusion que l’homme aussi est maudit et que le travail est devenu une malédiction. Plusieurs vivent donc avec la croyance que le pain de chaque jour ne s’obtient qu’au bout d’efforts acharnés (Genèse 3 : 19).
Et pourtant, le travail existait bel et bien avant la chute de l’homme et la prononciation de cette malédiction (Genèse 2 : 15). De plus, après le déluge, Dieu s’est repenti d’avoir maudit la terre.
Genèse 8 : 21 (LSG) « (…) Je ne maudirai plus la terre, à cause de l’homme, parce que les pensées du cœur de l’homme sont mauvaises dès sa jeunesse; et Je ne frapperai plus tout ce qui est vivant, comme Je l’ai fait. »
Dans le verset qui suit, l’Éternel nous rappelle que malgré la malédiction de la terre, la loi de la semence et de la moisson demeurerait. Genèse 8 : 22 (LSG) « Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l’été et l’hiver, le jour et la nuit ne cesseront point .»
Selon le principe de la semence et de la moisson, on récolte le fruit de ce que l’on sème. Celui qui aura semé la paresse, récoltera la disette; et celui qui par contre sème le travail, moissonnera la satiété. Psaumes 126 : 5 (LSG) « Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse… »
Un principe supérieur: la faveur divine.
De l’Ancien au Nouveau Testament, la Bible fait mention d’histoires extraordinaires suivant lesquelles Dieu a nourri pendant un certain temps, Son peuple ou Ses oints sans que ceux-ci n’aient travaillé ou semé au préalable pour l’obtenir.
Par deux fois, le Seigneur Jésus multiplia le pain et les poissons pour nourrir la foule nombreuse (Matthieu 14:14-21; Matthieu 15:32-38). Il ordonna au corbeau et au rocher de nourrir Élie dans le désert (1 Rois 17 : 2-7). Il accorda à la veuve de Sarepta, en abondance, une huile qu’elle n’avait pas pressée (1 Rois 17 : 8-16). Il nourrit Israël de manne et de cailles dans le désert (Exode 16 : 9-15).
Nous, enfants de Dieu, avons accès à la loi de la faveur divine. Suivant ce principe, notre Dieu possède la souveraineté et le pouvoir de nous bénir au-delà des efforts que nous fournissons. Par cette loi, Il prend des personnes ordinaires comme David et Esther et fait d’eux un roi et une reine alors qu’ils n’étaient pas de sang royal.
La faveur de Dieu est disponible pour tout enfant de Dieu. Il faut cependant l’activer.
Activer la faveur de Dieu.
Dans les passages cités plus haut, on remarque que la faveur de Dieu a été activée lorsque les bénéficiaires ont osé poser un pas de foi.
Les foules nourries au pain et poissons, avaient suivi Jésus pendant trois jours (Matthieu 15:32) sans se nourrir. Elles s’étaient complètement abandonnées à Lui et Le suivaient en écoutant Sa Parole. La multiplication des pains est une réponse de Dieu à leur foi.
Au-delà de nourrir leur corps, ce miracle a renforcé leur foi naissante. Dieu prend plaisir à encourager nos faibles commencements. Notre foi est comme un wifi activé. Elle est invisible, mais a le pouvoir d’activer la faveur divine et nous connecter à ce que nous désirons obtenir.
Hébreux 11 : 1 (BDS) « La foi est une façon de posséder ce qu’on espère, c’est un moyen d’être sûr des réalités qu’on ne voit pas. »
La foi d’une personne est visible à travers ses actions de tous les jours. La provision est abondante et disponible. Dieu peut faire tomber la manne du ciel, mais si nous ne sortons pas de notre tente pour la ramasser, nous mourrons tout simplement de faim.
Bien-aimés, il n’y a maintenant aucune malédiction pour ceux qui sont en Jésus (Romains 8 : 1). Enfants de Dieu, nous avons le privilège de bénéficier de Ses faveurs imméritées. La faveur s’active par la foi soutenue d’actions constantes. La faveur de Dieu n’est pas une excuse pour paresser et attendre que Dieu mette la manne et la caille sous notre palais. Il nous faudra sortir du confort de notre tente, ramasser, parfois poursuivre la caille, la cuire avant de pouvoir la mettre en bouche.
Semons aujourd’hui notre talent et remportons des prix pour la gloire de Dieu. Sortons de nos zones de confort pour entrer dans notre zone de foi.